Méthode d’Eisenhower
En 2010, je découvrais avec intérêt dans un article, la matrice d’Eisenhower. C’est un outil permettant de classer les activités en discernant l’urgent, l’important et le reste. Que ce soit à notre travail ou dans notre quotidien personnel, nous devons prioriser les tâches et les activités à réaliser. Souvent cela se fait de façon spontanée mais parfois avec plus de réflexion suivant la quantité ou la durée des tâches qui se présentent.
Cette méthode n’est pas forcément à appliquer pour tout, en permanence et dans le détail. Elle peut être, tout simplement, un bon repère lorsque l’on hésite dans la hiérarchisation des actions qui se présentent à nous.
Case 1 – Urgent et Important :
Il s’agit de résoudre un problème ou une crise en priorité.
Case 2 – Important et non Urgent :
C’est un temps de réflexion, d’anticipation, qui permet de préparer l’avenir, de mettre en place une nouvelle organisation, un projet.
Case 3 – Urgent et non Important :
Là ce sont tous les événements inattendus et qui font ‘’perdre’’ du temps, comme une visite imprévue, un coup de téléphone, une demande de renseignements, une réunion improvisée.
Case 4 – non Urgent et non Important :
Ces activités ne sont pas inutiles, dans beaucoup de matrices il est noté : à éliminer. Or ces tâches ‘’basiques’’ peuvent intervenir comme des respirations, des parenthèses dans la journée ou la semaine (courrier, communications téléphoniques, rangements, lectures, prises de rendez-vous).
L’idéal est de parvenir à équilibrer le temps dédié à chaque case d’une manière équitable, sur la journée ou la semaine, ou tout du moins, d’arriver à un équilibre qui nous apporte un rythme confortable. Certaines personnes sont efficaces en flux tendu, d’autres non. Certaines préfèrent travailler beaucoup, sur un laps de temps court pour se dégager du temps libre, d’autres pour qui ce sera l’inverse. À chacun de trouver son rythme, son fonctionnement, avec pourquoi pas, cette méthode comme support.
Je vous présenterai d’autres méthodes de gestion du temps et des tâches, pour que chacun puisse mettre, dans sa ‘’boite à outils’’, les méthodes qui lui correspondent le plus.